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Publié par Michel Gorsse

Ouvrir Mathématique générale de l’infini c’est se prendre en pleine poire la déferlante d’un cataclysme. 

Et instantanément se mettre à danser comme on se met à courir devant l’orage pour narguer la foudre.

 

Ouvrir Mathématique générale de l’infini c’est renouer avec le souffle ancien des déflagrations poétiques, celles capables de nous mettre au monde encore et encore.

Et d’apaiser notre soif de constellations.

 

Ouvrir Mathématique générale de l’infini c’est soudain faire place nette au désordre du monde et cheminer dans le dérèglement des miroirs jusqu’à démasquer l’étrange folie qui nous fait face.

Et rassemble nos nerfs en pelote. 

 

C’est comme si nous prenions un train de mots avec presque autant de mots qu’il y a d’étoiles dans l’univers et où chaque mot serait une locomotive lancée à toute berzingue dans « la gueule du ciel ».

 

C’est comme si nous foulions aux pieds la rage dans sa totalité.

 

C’est comme si nous levions une armée de soleils au milieu de la mer.

 

C’est comme si nous émergions à l’air libre après nous être longuement débattu dans un néant de guimauve.

 

Ouvrir Mathématique générale de l’infini c’est « être tué d’un coup de Dieu ».

Michel Gorsse

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