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Publié par Vendanges littéraires

Les quatre lauréats seront au rendez-vous des Vendanges littéraires de Rivesaltes les 6 et 7 octobre.

 

Pierre Assouline

 

Prix des Vendanges littéraires

 

Ancien journaliste littéraire, auteur de biographies marquantes, dont celles de Georges Simenon, Albert Londres et Hergé, de récits historiques et de romans, membre de l’académie Goncourt, bloggeur très suivi, Pierre Assouline aborde tous les genres avec bonheur et érudition. Dans « Retour à Séfarad », son livre le plus personnel sans doute, il se fait pèlerin de la mémoire, à la recherche de ses ancêtres juifs sépharades chassés d’Espagne en 1492. Sa quête archéologique, politique, sociologique, historique, linguistique et familiale, est parsemée aussi de mille et un petits riens qui laissent transparaître ses humeurs versatiles, ses joies et ses colères, ses impatiences et ses révoltes… En toute sincérité, générosité et humour. 

Sur les chemins de l’Espagne où il fait de nombreuses rencontres, avec Don Quichotte en particulier (« Son héros, son grand homme, son guide et son parrain »), nous visitons l’Histoire au rythme d’une prose qui nous emporte.

« Retour à Séfarad », éditions Gallimard

 

Serge Pey

 

Prix Jean Morer

 

Né à Toulouse, enfant de l’immigration et de la guerre civile espagnole, Serge Pey est un poète de l’écrit et de l’oral. Sa poésie, pour reprendre le mot de Léo Ferré, « est une clameur ». Elle est action, cri, désordre. Ses bâtons de pluie font tonner des orages de mots. Qu’il écrive des nouvelles, des pièces de théâtre, qu’il crée en tous lieux des performances ou marche jusqu’au cimetière de Machado à Collioure, Serge Pey étonne, dérange, enthousiasme. Son dernier recueil, « Mathématique générale de l’infini », le consacre comme un des meilleurs poètes de notre temps.

« Ouvrir Mathématique générale de l’infini, écrit Michel Gorsse, c’est se prendre en pleine poire la déferlante d’un cataclysme. Et instantanément se mettre à danser comme on se met à courir devant l’orage pour narguer la foudre.

Ouvrir Mathématique générale de l’infini c’est renouer avec le souffle ancien des déflagrations poétiques, celles capables de nous mettre au monde encore et encore ».

« Mathématique générale de l’infini », Poésie / Gallimard

 

Jean Berthier

 

Prix Coup de foudre

 

Jean Berthier est réalisateur de courts-métrages (« Nous n’irons pas mourir », « Une mignardise » et « Parasite »). Il écrit également pour des revues littéraires. « 1144 livres » est son premier roman.

Le narrateur, né sous X, adopté par une famille aimante mène une vie paisible de bibliothécaire entre sa femme et sa fille. Jusqu’au jour où sa vie bascule quand il reçoit en héritage de sa mère biologique dont il ne sait rien, 1144 livres rassemblés dans 38 colis. Il s’interroge sur le sens de ce don d’une mère qui, « comme dans un conte cruel pour enfants, s’était transformée en livres ».

« 1144 livres » est un hommage incandescent et très émouvant à la lecture et à la littérature, capables d’abolir la distance entre les êtres et d’agrandir l’univers de chacun d’eux « car tel est le lecteur, que ne rassasie pas la vie obtuse et contrainte à son seul port d’attache. »

Un roman qui se lit comme un policier de l’intime.

« 1144 livres », éditions Robert Laffont 

 

 

Patrick Gifreu

 

Prix Odette Coste

 

Il y a 10 ans, l’écrivain d’expression française et catalane Patrick Gifreu créait les éditions de la Merci, une entreprise à part dans le milieu de l’édition roussillonnaise. Auteur de poèmes (« L’E muet » en 1983) et d’essais (« Dali, un manifeste ultralocal » en 2000), Patrick Gifreu s’est lancé plus tard dans une vaste entreprise de traduction d’œuvres de la littérature médiévale dont « Le miroir du foutre », un Kamasutra catalan du 14èmesiècle. Depuis, il a traduit et édité dans sa propre maison plus de 20 ouvrages anonymes ou signés Ramon Lull, François Eiximens, Arnaud de Villeneuve qui abordent les thèmes les plus divers : sermons, proverbes, contes, vin, cuisine, beauté. 

Exhumant de l’ombre des siècles des titres tels que « Le livre d’amour des femmes juives », « Frère Bernard, moine paillard », « Pourquoi j’ai embrassé l’islam », Patrick Gifreu accomplit, avec ses élégants petits livres lie de vin, un travail exceptionnel d’archéologue des humanités.

 

Le programme 

Samedi 6 octobre

14 h - 19 h : déambulation littéraire et gourmande en présence des éditeurs régionaux, de la librairie Torcatis et des vignerons de l’Agly

15 h : rencontre avec Jean Berthier, prix Coup de foudre

16 h 30 : rencontre avec Pierre Assouline, prix des Vendanges littéraires

 

Dimanche 7 octobre

14 h - 19 h : déambulation littéraire et gourmande en présence des éditeurs régionaux, de la librairie Torcatis et des vignerons de l’Agly

14 h 30 : remise des prix aux lauréats

15 h : rencontre avec Patrick Gifreu, prix Odette Coste

16 h : rencontre avec Serge Pey, prix Jean Morer

18 h : apéritif de clôture ouvert à tous

 

Les rencontres sont animées par le jury des Vendanges littéraires : Bernard Revel, Sylvie Coral, Christian Di Scipio, Elisabeth Fita, Michel Gorsse, Chantal Lévêque, Carole Vignaud.

 

Samedi et dimanche 15 h : ateliers « Petites mains » et Kamishibaï pour les 4-9 ans.

 

Repli salle des Dômes en cas de pluie.

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