Les belles Vendanges vues de Mantet !

Pour désigner dans les meilleures conditions les lauréats des Vendanges littéraires 2013 qui auront lieu les 5 et 6 octobre prochains, le jury a décidé de prendre de la hauteur en s’offrant une escapade dans le Haut-Conflent, à Mantet (altitude 1555 mètres). C’est dans un petit coin de paradis appelé La Cavale, où s’ébattent les chevaux barbes et fleurit la poésie, que s’est tenu, les 11 et 12 mai derniers, ce conclave littéraire, gastronomique et œnologique.

Les débats ont été fort animés et arrosés comme il se doit dans la plus pure tradition des Vendanges littéraires. Après deux jours passés dans le plus complet isolement, bercés par les seuls hennissements des uns, les envolées lyriques des autres, entre promenade au bord d’un torrent, rencontre avec des isards et nuit sous la yourte mongole, les jurés ont fait une première sélection en vue des quatre prix qu’ils décerneront : les prix Vendanges littéraires, Jean-Morer, Coup de foudre et Vendémiaire. Ils ont juré sur la tête d'un âne qui passait par là de ne pas révéler jusqu’à la fin juin les noms des lauréats pressentis. Malheur à qui brisera le serment des Mantêtus !

Les amours de la divine Moescha et de l'étalon-joie Rech Goon dit Gouni ont-elles influencé les choix du jury ? Cela se pourrait bien.

A Mantet, il y a des maisons, des chevaux et même une licorne. Demandez à Michel Gorsse, le poète-éleveur de La Cavale. Il vous parlera de la Licorne d'Hannibal, la revue des Cabochards.

Les débats se sont poursuivis au grand air ensoleillé le dimanche matin.

Les travaux du jury se sont conclus sous la yourte mongole. De droite à gauche : Chantal Lévêque, Henri Lhéritier, Bernard Revel, Christian Di Scipio, Martine Delcamp, Marie Bardet et sa fille Ambre. En haut, Carole Vignaud montre le bout de son nez. Assise au premier plan : Simone Lhéritier.